enfer au paradis des chagos

Des îles et des hommes

Rita Bancoult a vu le jour en 1928 sur l’atoll de Peros Banhos, situé dans la partie nord de l’archipel des Chagos. Avant elle, ses parents et ses grands-parents sont aussi nés ici et ont vécu leur vie entière sur la petite île de 9,6 kilomètres carrés qui émerge à peine des eaux de l’océan indien. Rita est donc une Chagossienne ou Îloise comme on dit aussi. Et sa vie est un long chemin de croix.

Mise à part les pêcheurs du village, ses connaissances travaillaient dans les plantations de noix de coco. De la chair asséchée des noix, ils extirpaient la copra, une huile prisée à travers le monde entier : ce n’est pas pour rien que Peros Bahnos a hérité du surnom de « l’île des huiles ». Les premiers habitants de l’atoll sont partis de zéro. Ils ont dû installer les infrastructures pour lancer les plantations, mais aussi construire leurs propres maisons tout en remplissant leur quota de cueillette hebdomadaire et en vidant les noix à la seule force de leurs bras.

Activité économique principale de l'archipel, la récolte des noix de coco est un travail difficile et harassant où on ne peut compter que sur ses bras. (1968) © Kirby CrawfordLe cartographe Kirby Crawford a été l’un des premiers américains à visiter l’île de Diego Garcia. En 1968, il emporte avec lui du matériel pour filmer et photographier les insulaires : « Les habitants des îles n’avaient pas l’électricité, se souvient-il. Ils possédaient une petite camionnette Honda et un tracteur. Pour le reste, il fallait compter uniquement sur le travail manuel. La production de copra battait son plein et les ouvriers vivaient partout sur l’île. »

Les ouvriers créoles bénéficiaient de contrats à durée déterminée, valables entre un et trois ans. Ils étaient rémunérés en argent liquide ou bénéficiaient d’avantages en nature. « Nous avions nos propres maisons, se rappelle Rita, donc pas de loyer à payer. Avec ma ration je pouvais m’offrir du riz chaque semaine, de la farine, de l’huile, du sel, des lentilles et des haricots. Nous faisions pousser quelques citrouilles et des légumes verts. On élevait également des poules et des canards. Nous ne gagnions pas beaucoup d’argent mais la vie était belle. »

L’eau potable provenait de puits peu profonds, la nourriture et le tabac étaient fournis par les entreprises qui exploitaient les plantations. Les patrons fournissaient également un service médical élémentaire et il y a avait même une école. Les provisions arrivaient par voie maritime à bord du M/V Nordvaer quatre fois par an seulement. Le bateau débarquait des travailleurs mauriciens et le rationnement. Il quittait ensuite les Chagos avec la production de noix de coco de l’île et quelques passagers : des personnes effectuant une visite à des proches ou des blessés et des malades nécessitant des soins médicaux plus poussés qui étaient uniquement disponibles à Port-Louis, 2’200 kilomètres plus loin.

A la fin de l’année 1967, Noëllie, la fille de Rita alors âgée de 3 ans, se blesse gravement le pied. L’infirmière de Peros Banhos annonce à la famille qu’elle devra subir une intervention chirurgicale dans l’hôpital le plus proche, à quatre jours en bateau de l’île. La famille doit cependant attendre deux interminables mois avant d’assister au retour du M/V Nordvaer. Quand l’enfant arrive enfin à l’hôpital de Port-Louis, il est trop tard, la blessure de Noëllie est infectée, les médecins ne peuvent plus rien faire. Elle décède peu après son arrivée à l’hôpital.

Deux mois après la tragédie, alors que le M/V Nordvaer s’apprête à appareiller pour les Chagos, Rita se rend à l’agence dont dépend le navire pour organiser le retour de la famille. Abasourdie, elle apprend que l’île sur laquelle elle a toujours vécu a été vendue et qu’il n’est plus possible de s’y rendre.

Le M/V Nordvaer se prépare à quitter l'île de Diego Garcia. Ce navire était le seul bâtiment à assurer la liaison entre les Chagos et l'île Maurice. (1968). © Kirby Crawford

Jusqu’en 1966 l’archipel a bien compté quelques propriétaires, mais le British Indien Ocean Territory (BIOT) rachète les terres puis les loue aux planteurs. A partir du mois de mai 1967, le BIOT abat ses cartes : une véritable politique de dépeuplement de l’archipel se développe. Il s’agit de faire place nette pour la nouvelle base américaine et tous les moyens de pression sont bons pour pousser les insulaires à mettre les voiles. Quand le manque de main d’œuvre se fait ressentir sur les plantations en 1968, le BIOT refuse cependant toujours le retour de Chagossiens qui avaient momentanément quitté leur île sans savoir qu’il leur serait impossible de revenir. Pire, une pression insidieuse s’exerce sur les insulaires qui souhaitent rester. La livraison du courrier entre l’Île Maurice et l’archipel est même arrêtée. La main d’œuvre manquante est remplacée par des Seychellois qui rentreront chez eux à un moment ou à un autre. Le BIOT met donc en place une véritable stratégie d’usure et d’attrition qui commence en même temps que l’ouverture du chantier de construction de la base navale. De moins en moins de provisions sont embarquées sur les navires à destination des Chagos. Farine, riz, médicaments et autres denrées de bases commencent à manquer. Les écoles et le dispensaire mettent également la clé sous la porte.

Reginald Payett avait appelé sa pirogue "1969". Il pensait qu'elle était la plus rapide de l'île. Malheureusement pour lui, il a été battu cette même année par Gus Jones lors d'une compétition dans le lagon. La pirogue de Gus ne prénommait "Anti-BIOT-ic". Contre un nom pareil, "1969" ne pouvait pas faire le poids! © Kirby CrawfordCertains Chagossiens décident de mettre les voiles et de tenter leur chance à Maurice où une situation difficile les attend. Il faut dire que sur l’île qui vient d’obtenir son indépendance, le chômage et l’insécurité sont monnaie courante. Certains Chagossiens sont même dupés par les autorités britanniques : on les embarque à bord de bateaux sans même leur expliquer qu’il s’agit d’un aller simple. Dans les îles, il ne reste bientôt plus qu’un petit carré d’irréductibles qui ne sont pas prêts à céder la terre de leurs ancêtres.

En 1972, Bernadette Dugasse, vient d’avoir deux ans. Elle fait partie du dernier groupe à être expulsé par la force de l’île principale, Diego Garcia. « Ma mère et ma grand-mère adoptive m’en ont raconté l’histoire : nous avons été forcées de monter à bord de navires durant la nuit. On nous a dit d’emballer ce qu’on pouvait porter et on nous a emmenés. Nous ne savions même pas où nous allions ! Personne ne nous a indiqué notre destination. Ma famille et moi avons dû embarquer sur un bateau à destination des Seychelles, mais la plupart des Chagossiens ont été emmené à Maurice. A notre arrivée, personne n’était là pour nous accueillir. On nous a abandonnés sur les docks avec nos maigres bagages. »

La petite communauté créole des Îlois a vécu l’épisode le plus brutal de sa déportation quand des officiers anglais et des soldats américains ont rassemblé leurs animaux domestiques dans des cabanes scellées et les ont asphyxiés avec du gaz d’échappements. Les propriétaires des animaux qui attendaient leur déportation ont assisté, traumatisés, à toute la scène avant de se retrouver embarqué manu militari sur des bateau à destination de Maurice.

Pour parvenir à leurs fins, Anglais et Américains ont fait l’impasse sur la déclaration des droits de l’homme et ont contourné les règles des Nations Unies concernant la décolonisation. La déportation des Îlois n’a pas trainé : la création de la base militaire américaine sur l’île de Diego Garcia devait rester un secret qui ne devait pas s’ébruiter trop vite, Guerre Froide oblige. Pour couper toute velléité de retour, le conseiller aux affaires étrangère Anthony Aust élabore un nouveau statut pour les Chagossiens. Ils ne sont plus considérés comme de véritables insulaires originaires de l’archipel mais comme des résidents « permanents » puis « semi-permanents » avant d’être désignés comme des « travailleurs sous contrat en transit ». Ces glissements sémantiques illustrent bien la descente aux enfers qu’ont subi les Chagossiens. Le sort des Chagossiens était pourtant bien connu jusqu’à Londres comme le prouve cet extrait tiré d’un rapport adressé au bureau des affaires étrangères : « Avec les oiseaux, vont et viennent quelques tarzans ou vendredis aux origines obscures, et qui seront, espérons-le, envoyés à Maurice. » En 1971, le gouvernement de l’île Maurice commence effectivement à recenser de plus en plus de personnes illettrées, qui parlaient leur propre langue créole et qui ne pouvaient pas trouver de travail dans l’industrie du copra, puisqu’il n’y a pas de plantation de noix de cocos sur l’île. Durant de nombreuses années, ces réfugiés n’ont reçu aucune assitance.

Ce pêcheur îlois arbore la machoire d'un requin qu'il a harponné depuis sa pirogue. La pêche représentait un élément essentiel à la survie de la communauté chagossienne. © Kirby CrawfordLes gouvernements britanniques et mauriciens parviennent alors à un accord permettant de régler le sort de ces apatrides. La somme de 650’000 £ est versée aux autorités mauriciennes afin d’aider les Chagossiens à s’intégrer. Mais l’argent est conservé durant six interminables années, perdant inexorablement de la valeur à cause de l’inflation. Ce montant est finalement distribué aux Chagossiens en 1978, non sans difficultés et tracas administratifs : il faut dire qu’il devient de plus en plus difficile de distinguer avec certitude les natifs des Chagos et ceux que l’on pouvait vraiment considérer comme des travailleurs de passage renvoyés. Aujourd’hui encore, les débats sont féroces autour du nombre exact d’insulaires spoliés.

L’avocat britannique Richard Dunne s’est rendu pour la première fois l’archipel en 1979 alors qu’il était engagé sous les drapeaux : « Je ne connaissais rien de l’archipel et de son histoire à l’époque, raconte Dunn. Quand j’ai appris ce qu’il s’y était passé, j’ai immédiatement cherché à en savoir plus avec mon collègue, Richard Gifford.»

Gifford et Dunne publient le résultat de leur investigation dans un article « A dispossessed people : the depopulation of the Chagos Archipelago », en 2012. Leur texte précise que « le nombre et l’origine des Chagossiens ont été délibérément manipulés et classifiées par les officiers britanniques afin d’éviter un examen de la part des Nations Unies. En comparant les archives locales et celles du gouvernement, nous avons pu démontrer que la politique du gouvernement britannique a exilé entre 1328 et 1522 Chagossiens en direction de Maurice, et 232 de plus vers les Seychelles.»

Dans les bidonvilles de Maurice, où l’alcool et les drogues ont décimé des familles entières, les Chagossiens ont à peine pu rembourser leurs dettes en 1978 grâce à leurs compensations. De plus aucun Îlois vivant aux Seychelles n’a été indemnisé par ce fond. Mais leur détresse et leur situation de vie déplorable arrivent finalement aux oreilles de la communauté internationale. Le « Washington Post » est le premier média à raconter leur calvaire dans un article publié en 1975. Le reporter dénonçait « les conditions de vie abjectes » dans lesquelles vivaient les Chagossiens.

Diego Garcia, Tally House, 1968. Assis sur les escaliers, tournant légèrement le dos à l'objectif, se trouve Michel Vincatassin. Pressé par les autorités d'embarquer dans un des derniers navires à destination de l'île Maurice, Michel Vincatassin a eu la bonne idée de faire établir un papier officiel établissant son origine : l'archipel des Chagos. C'est ce même document qui fera la différence devant les tribunaux dix ans plus tard, permettant ainsi de négocier un important montant que les déportés chagossiens se partageront. @ DRC’est également à cette période que les exilés commencent à s’organiser. Ils trouvent les aides et les leviers nécessaires pour reconstruire leur communauté et faire valoir leurs droits. Sous l’égide du Chagossien Michel Vincatassin, un premier groupe porte plainte contre la Grande-Bretagne. Michel Vincatassin avait eu la bonne idée de faire reconnaître son statut de natif de l’archipel avant que les autorités britanniques ne changent d’avis. Avec l’aide de Gaétan Duval, le chef du parti créole à Maurice, il attaque en justice la Grande-Bretagne, accusant les autorités britanniques de l’avoir poussé à un exil illégal.

Après plusieurs années d’une intense bataille juridique, Michel Vincatassin abandonne la procédure en échange de quatre millions de livres. Une fois de plus, l’argent est confié au gouvernement mauricien qui promet de redistribuer cet important montant aux Chagossiens en exil. Dans son ouvrage écrit en 2013, « A Brief History of the Ilois Experience », Ted Morris écrit : « L’accord stipulait que ceux qui bénéficiaient de la compensation de 1982 devraient signer ou déposer une empreinte au bas d’une déclaration sous serment. Le papier était en fait un acte de renonciation à toute revendication de retour sur l’archipel des Chagos. Le but était de prévenir l’organisation de procès individuels.»

L’avocat mauricien Robin Mardemootoo qui représentait alors les Chagossiens parle d’un chausse-trappe immoral : «La plupart des Chagossiens ne pouvaient pas lire l’anglais et bien comprendre l’aspect juridique de ce document. Pour recevoir un peu d’argent, ils ont tout simplement renoncé à leurs droits humains». Au final , ils sont peu nombreux à avoir refusé de signer. Cela n’a toutefois pas empêché une multiplication de procédures de reconnaissance et de procès depuis le début des années 2000.

Pierre Prosper Hidini est revenu visiter l'île sur laquelle il est né. Il y a laissé une trace touchante de son passage. "J'ai quitté cette maison quand j'étais un bébé" a-t-il écrit sur les murs de son ancienne demeure. © Michael BarzamSi les Îlois ne savaient ni parler ni lire l’anglais, ils n’en étaient pas moins considérés comme des citoyens britanniques. Selon la loi sur la nationalité britannique de 1948, quiconque est né sur le territoire des Chagos est considéré comme un sujet de la Couronne. Entre 2001 et 2002, beaucoup de Chagossiens réclament leur passeport anglais et quittent L’île Maurice pour la Grande-Bretagne, à l’instar de Bernadette Dugasse qui vit désormais avec son mari et ses enfants dans un quartier gris en périphérie de Londres. « Je crois que quand le gouvernement britannique nous a donné la citoyenneté, ils ont cru que nous resterions aux Seychelles et à Maurice. Ils ont fait une grosse erreur ! Quand nous sommes arrivés en Angleterre ils ne savaient pas quoi faire de nous. Nous ne sommes pas traités comme tout le monde. Les réfugiés pakistanais peuvent accéder à des logements sociaux,et à l’aide sociale, mais ce n’est pas notre cas. On doit continuer à travailler comme des esclaves en faisant les sales boulots, comme agent d’entretien ou travailleur social », raconte Bernadette durant une froide journée du mois novembre 2014.

Bernadette est membre du « U.K. Chagos Support Association », une structure qui milite activement pour le droit au retour des Chagossiens sur leur archipel. Mais la concurrence est rude avec une autre association, le «Chagos Refugee Group» (CRG) qui ne partage pas tout à fait les mêmes buts : «Le CRG est dirigé par Olivier Bancoult, le fils de Rita. Il milite pour un retour dans les iles du nord, où il est né. Moi, je viens de Diego Garcia et je n’accepterai jamais aucune autre alternative que celle qui consiste à avoir le droit de retourner où nous voulons et quand nous voulons dans les Chagos. Je ne veux pas vivre dans les atolls du nord».

Olivier Bancoult et ses avocats ont gagné leur première bataille juridique en 2000. Deux ans d’audiences et de recours aux cours suprêmes d’Angleterre et du pays de Galles ont été nécessaires pour statuer sur le fait que l’expulsion des insulaires était illégale. Après 30 ans d’une longue bataille juridique, les Chagossiens finissent par obtenir gain de cause et commencent à envisager leur retour. « Je n’oublierai jamais ce sentiment de bonheur et de joie à la sortie du tribunal. Nous étions victorieux. Un petit peuple avait gagné contre une superpuissance », se souvient Olivier Bancoult.

Mais une autre guerre commence suite à cette victoire juridique. Une partie de ping-pong bureaucratique qui va durer près de quatre ans s’instaure entre Américains et Britanniques. Les Anglais somment leur allié de se plier aux décisions de leurs tribunaux afin de permettre le retour des insulaires. Les Etats-Unis arguent de leur côté qu’on leur a loué des îles vierges et affirment que les infrastructures en place sont trop sensibles. En juin 2014 , un décret royal met fin à la confusion administrative. C’est une véritable douche froide pour les Chagossiens : le texte stipule que «personne ne possède le droit de demeurer sur le BIOT» Le décret outrepasse les décisions prises par les cours de justice et le parlement. Une technique similaire à celle utilisée en 1965 par le gouvernement de Harold Wilson afin d’expulser discrètement les Chagossiens. L’histoire a souvent tendance à se répéter…

Olivier pourra-t-il un jour, ramener sa mère Rita sur l’atoll ? Ses avocats ont fait repasser l’affaire plusieurs fois devant la justice anglaise, américaine et même devant la Cour européenne des droits de l’homme. Mais aucune de ces procédures n’a pour l’instant abouti. Toutefois, cela pourrait changer avec la publication d’une « étude de faisabilité pour la recolonisation du BIOT ». Le travail est mené par le cabinet KPMG, une des plus grandes entreprises de consultation au monde. Le rapport final n’a pas encore été publié, mais le premier jet de 82 pages a été rendu public au mois de novembre 2014. « Il n’y a pas d’obstacle légal insurmontable qui pourrait empêcher une recolonisation du BIOT », affirme le rapport, précisant plus loin qu’il serait techniquement difficile pour les Chagossiens de retourner chez eux. L’île de Diego Garcia est clairement le territoire de l’atoll qui se prêterait le mieux au retour des insulaires ajoute le rapport. Celle-ci pourrait accueillir des centaines, peut-être même des milliers de Chagossiens. Certaines îles au nord présentent également des solutions viables. Il s’agirait d’y développer une économie basée essentiellement sur l’écotourisme.

Le MV Nordvaer sur le point de quitter Diego Garcia, Diego Garcia (1968) © Kirby CrawfordAu final, le rapport recommande une recolonisation pilote à petite échelle, qui pourrait servir de test, suivie d’une recolonisation de taille moyenne si tout se passe comme prévu. Le coût varierait de 54 à 370 millions de livres sterling pour les contribuables anglais. Les Chagossiens pourraient alors travailler pour la base américaine, pour l’administration grandissante de l’île, dans la construction des infrastructures, sur une nouvelle plantation de noix de coco ou encore dans l’industrie de la pêche. Mais il y a toutefois un bémol : depuis 2010, Diego Garcia fait partie d’une zone marine protégée de la taille de la France: « The Chagos Marine Protected Area ». L’établissement de ce gigantesque réserve naturelle ne va pas sans poser de problèmes au retour de Chagossiens.

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