OCEAN71 Magazine est un média d’utilité publique, gratuit et numérique. Des journalistes spécialisés réalisent et publient des informations qui améliorent les connaissances du grand public sur le milieu marin.

  1. La mer, dernière frontière de l’inconnu
  2. Une équipe atypique
  3. Le passage au tout gratuit
  4. Un média financé par une fondation d’utilité publique
  5. La transparence
  6. Comment nous aider ?

 

1. La mer, dernière frontière de l’inconnu

La terre est recouverte à 71% par les mers et les océans. Il s’agit d’une telle étendue que nous avons surnommé notre astre « la planète bleue ». Notre vision de cet espace a cependant un gros défaut : nous nous limitons trop souvent à la surface de ce monde maritime qui reste aujourd’hui encore inconnu de tous, à la fois lointain, mystérieux et inquiétant.
L’Unesco estime que nous avons documenté à peine 10% des espèces qui vivent dans les océans et que les biens culturels au fond de l’eau surclassent largement en nombre les objets que nous pouvons admirer dans les vitrines des musées. Globalement, l’homme aurait exploré 5% des océans.

2. Une équipe atypique

Cette réflexion nous a amené à croire, qu’il était nécessaire de créer un magazine, regroupant des reporters, des marins, des plongeurs, des techniciens, des biologistes et des historiens pour explorer, étudier, décoder et vulgariser ce monde complexe qui nécessite une multitude de compétences, du temps, des moyens et beaucoup d’abnégation.
L’équipe d’OCEAN71 Magazine organise des expéditions en mer, développe ses propres outils et réalise des médias adaptés pour chaque projet, qu’ils soient écrits ou audiovisuels.

3. Le passage au tout gratuit

Ce monde bleu, nous avons commencé à l’explorer et avons publié depuis 2013 ce que nous avons découvert. Pour pouvoir fonctionner, notre média numérique a appliqué un modèle économique classique pour une partie de la presse en ligne : celui de l’accès payant. Jusqu’en avril 2016, nous avons compté sur un cercle d’abonnés qui achetaient leur accès à des contenus complets et originaux.
Après trois ans d’activité, nous constatons que ce modèle n’est plus adapté à la mission que nous nous sommes fixés. Lorsque le monde change, ses acteurs doivent se réinventer. Aujourd’hui, force est de constater que nos enquêtes, les informations que nous publions dans ce magazine, intéressent, passionnent même parfois, mais les revenus générés ne nous permettent pas de continuer sur cette voie.
Grâce à l’expérience acquise au fil des années, nous avons cependant compris un élément crucial : le contenu que nous traitons ici est unique. Les découvertes que nous documentons, qu’elles concernent les espèces animales, végétales et micro-organiques ou les vestiges archéologiques, peuvent compléter ou parfois même bousculer les connaissances humaines. Il s’agit de connaissances universelles qui doivent rester dans le domaine public.
Au terme de cette réflexion, nous avons pris la décision de rendre accessible gratuitement l’intégralité du site OCEAN71 Magazine. Les dossiers déjà publiés et ceux qui le seront prochainement seront dorénavant disponibles en libre accès, en français comme en anglais.

4. Un média financé par une fondation d’utilité publique

Pour pouvoir faire ce choix du libre accès et de l’universalité, notre média a changé de modèle économique. Julien Pfyffer, propriétaire à 100% et créateur d’OCEAN71 Magazine, a décidé de lancer, en accord avec l’ensemble de l’équipe constituée, la Fondation Octopus (octopusfoundation.org).
Reconnue d’utilité publique par les autorités suisses, la Fondation Octopus a pour objectif de sélectionner et de soutenir des projets spécifiques d’exploration, de recherche et d’étude des fonds marins dans le monde entier. Les axes de travail sont la biologie marine et l’archéologie sous-marine.
Dans les faits, la Fondation Octopus va sélectionner ou initier des projets d’étude du monde marin, et les soutenir financièrement, logistiquement et technologiquement. Afin de rendre accessible au plus grand nombre les découvertes et le savoir qui relèvent des mers et des océans, la Fondation Octopus s’appuiera  sur OCEAN71 Magazine et son équipe pour la partie opérationnelle. Notre magazine sera désormais chargé de préparer les médias les plus adaptés pour que le grand public soit mieux informé.

Schéma final

Pour chaque projet sélectionné, la Fondation Octopus attribuera un budget directement à la recherche scientifique. Un second budget sera attribué à OCEAN71 Magazine afin de financer la production de médias, tels qu’une publication numérique, l’éditions de livres ou de BD, la réalisation de documentaires télévisuels, la mise sur pied d’expositions pour les musées ou la préparation de conférences.
Il s’agit de la première étape. Pour que ce formidable outil, ouvert sur le monde et les hommes, puisse perdurer, et bénéficier à un large public, nous lançons un appel à celles et ceux qui ont les ressources financières et que cette aventure inspire. Beaucoup d’entre nous peuvent soutenir, à hauteur de leurs moyens, la Fondation Octopus et ses missions d’exploration, d’étude, et de transmission.

5. La transparence financière

La transparence la plus totale est obligatoire si la Fondation Octopus veut conserver son statut d’utilité publique. Elle s’engage à fournir chaque année la liste complète des donateurs, l’origine des donations et communiquera de manière détaillée sur  l’usage des fonds mis à sa disposition.
OCEAN71 Magazine tiendra une comptabilité précise pour chacun des projets. Les comptes de la Fondation sont bien sûr soumis au visa des autorités fiscales suisses.
Les bénéfices qui seront dégagés de la commercialisation de certains médias, comme un livre ou un documentaire reviendront intégralement à la Fondation Octopus pour qu’elle puisse soutenir d’autres projets.

6. Comment nous aider ?

Vous adhérez à notre projet et vous souhaitez nous aider à poursuivre notre mission d’information publique ? Rien de plus simple, vous pouvez faire une donation directement sur le site web de la Fondation Octopus.
Il nous reste à vous souhaiter de très bonnes découvertes et de belles lectures.
L’équipe d’OCEAN71 Magazine.