Le courant, la température de l’eau et la visibilité limitée font du Bassin d’Arcachon un lieu délaissé par les plongeurs. Pourtant, à proximité des parcs à huîtres vit la plus importante concentration d’hippocampes de France ; Certains mesurant jusqu’à une quinzaine de centimètres.

 

 

Le cheval de mer reste une énigme pour beaucoup, car très peu d’études scientifiques le concernant ont été réalisées à ce jour. N’étant ni comestible ni une ressource économique en Europe, on ne connaît pas précisément l’état réel des populations.

 

Pourtant, cet animal est biologiquement passionnant. L’un des caractères les plus surprenants est le fait qu’il soit monogame et que ce soit le mâle qui porte les œufs jusqu’à leur éclosion.

Un hippocampe moucheté (hippocampus guttulatus). Ces poissons vivent dans les herbiers de zostères où ils trouvent leur nourriture © Philippe Henry / OCEAN71 Magazine

 

Mystérieusement, les deux espèces d’hippocampes présentes dans le Bassin d’Arcachon semblent se porter mieux, après avoir presque disparu il y a 20 ans.

 

En Asie, les menaces qui pèsent sur les hippocampes sont plus élevées car la médecine chinoise prête de nombreuses vertus thérapeutiques à sa consommation. Un business très lucratif.

 

Afin de soulager la pression sur les espèces sauvages, des fermes d’élevage d’hippocampes ont vu le jour dans les années 2000 pour alimenter cette industrie.

 

Pour les abonnés, notre DOSSIER complet sur le sujet avec une série de photos exclusives d’hippocampes du Bassin d’Arcachon.