Les nouveaux prédateurs du krill d'Antarctique

Un bateau de pêche chinois coule en Antarctique

Le 21 avril 2013, le Kai Xin, navire de pêche chinois de 104 mètres de long, coulait dans les eaux antarctiques après qu’un important incendie se soit déclaré à bord quatre jours plus tôt.

Après quatre jours d'incendie, le Kai Xin a fini par couler devant les côtes d'Antarctique © Chilean Air Force

La nouvelle est presque passée inaperçue, car les 97 membres d’équipage ont été rapidement secourus par un navire de pêche norvégien qui était à proximité. Les autorités chiliennes ont déclaré à la presse qu’aucune fuite de fuel n’avait été détectée et que la situation était restée sous contrôle. Pas de scandale écologique, pas de gros titres dans la presse.

 

Pourtant, la question qui n’a pas été posée est de savoir ce que faisait un navire de pêche à la pointe de la péninsule antarctique ?

 

Le Kai Xin fait parti d’une flotte de 13 navires-usines, mesurant tous une centaine de mètres, venus du Chili, de Chine, de Corée du Sud, de Norvège, de Pologne et d’Ukraine pour capturer la même denrée à haute valeur ajoutée : le krill d’Antarctique.

Autres dossiers

  • Galerie

    Le secret des hippocampes

    Écologie, Économie1 chapitre

    Les huîtres, le banc d’Arguin, les marées… nombreux sont les touristes visitant le Bassin d’Arcachon sans savoir que cet espace biologique unique abrite l’une des espèces les plus mystérieuses des mers : l’hippocampe. Ayant presque disparu il y a une dizaine d’années, le Bassin possède aujourd’hui la plus grande concentration de cheval des mers de France.

  • La Réunion, une île privée d’océan

    Culture, Écologie, Économie8 chapitres

    Jusqu’en 2011, l’île de La Réunion était un véritable paradis maritime au milieu de l’immense océan Indien. Depuis, ce département français vit son pire cauchemar : pour des raisons incertaines des requins attaquent et tuent des hommes à quelques mètres des plages. Cette situation sans précédent suscite d’importantes tensions et controverses au sein des écologistes, scientifiques, surfeurs, pêcheurs et marins. OCEAN71 a enquêté pendant plusieurs mois pour tenter de mieux comprendre cet état de siège d’un genre nouveau.

  • Maladroite à terre, les tortues marines sont d'une agilité déconcertante en mer. Elles utilisent leur pattes avant comme moteur et les pattes arrières pour se diriger © Philippe Henry / OCEAN71 Magazine

    La clinique de l’espoir à Lampedusa

    Écologie4 chapitres

    La petite île méditerranéenne est connue pour accueillir les navires de migrants fuyant l’Afrique et voulant atteindre l’Europe au péril de leur vie. Mais ce rocher isolé possède un secret : une clinique opère et soigne chaque année des dizaines de tortues marines. Ce qui semble être une goutte d’eau est en réalité une nécessité pour la survie de la Méditerranée.